La 9e édition de la Paris Games Week s’apprête à ouvrir ses portes. Le rendez- vous s’est imposé comme la grand-messe française d’un secteur qui attire désormais tout le monde : femmes, hommes, jeunes et moins jeunes…
Démocratisation générale, pour ce qui est devenu la première industrie culturelle du monde. Les 80 000 m2 de la porte de Versailles se préparent donc à l’afflux massif de gamers, fans de e-sport ou de jeux de stratégie. Au menu, la présentation de nouveautés, en avant-première, un grand concours de cosplay (imitation des costumes et du maquillage de personnages connus) ou encore la 2e édition du Paris Games Week Symphonic, grand orchestre qui interprétera des thèmes musicaux chers aux gamers.
On le sait : France et jeux vidéos font bon ménage et notre pays exporte sa touch à travers le monde. La vitalité du secteur se traduit aussi par des recrutements. Côté entreprises, il y a bien sûr Ubisoft, le fleuron Made in France, qui emploie 2 500 personnes. Mais beaucoup d'autres pépites ont fleuri, comme Arkane Studio, Focus Home ou Cyanide…
Les écoles innovent dans leur programme
Du coup, les écoles aussi se multiplient. L’Ican, Isart Digital et les Gobelins à Paris, Supinfogame-Rubika à Valenciennes (59), l’ENJMIN à Angoulême (16), sont autant de formations bien connues des studios, sollicitées par les plus grands éditeurs.
D’autres écoles créent des bachelors et des masters dédiés pour préparer les futurs créateurs et managers du gaming. L’Institut de l’internet et du multimédia à Paris (pôle Léonard de Vinci), par exemple, présentera lors de la Paris Games Week trois nouveaux mastères spécialisés : Game Design, Game Programming et Game Art. Ces nouveaux cursus complètent une offre déjà large, du bachelor Jeux vidéo jusqu’au MBA Video Game Management.
De quoi répondre à un besoin réel du marché. Car il faut des centaines de professionnels et des dizaines de métiers pour mettre au monde ces univers dans lesquels se baladeront plusieurs millions de personnes.
Pratique :
Paris Games Week, du 26 au 30 octobre, Parc des Expositions, Porte de Versailles, Paris. Pour toutes les infos, allez sur http://www.parisgamesweek.com .
LE CHIFFRE
52 % des Français jouent régulièrement à des jeux vidéo.
• Le CA du secteur est de 3,46 milliards d’euros, + 4 % par rapport à l’année dernière.
• L’âge moyen des joueurs est de 34 ans (contre 21 ans en 1999). (Source : Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs, 2017)
« Nous voulons nous impliquer à fond dans cet écosystème »
Renaud Dol Responsable de Française des jeux e-sport et nouveaux modèles de jeux
Française des jeux s’est lancée dans le e-sport, pourquoi ?
Depuis un an et demi, nous nous sommes investis dans le e-sport var nous voulions arriver tôt dans ce marché au potentiel de croissance considérable et contribuer à sa structuration. Le e-sport concerne à 80 % un public de 18 à 34 ans, avec lequel nous avions peu de contact. Nous voulons nous impliquer à fond dans cet écosystème en organisant des tournois, amateurs et professionnels.
Comment se déroulent ces tournois ?
Nous proposons des rencontres toute l’année. Les FDJ Open Series sont dédiés aux amateurs, avec près de 100 tournois par an…
Ils sont ouverts à tous, gratuits, avec une petite somme à gagner et la possibilité de rencontrer son influenceur préféré. Côté pro, nous organisons la FDJ Masters League, avec les meilleurs joueurs et une grande finale au mois de décembre. Les prix sont bien plus élevés et toutes les parties retransmises en streaming.
Pour gérer ces événements “sportifs”, avez-vous recruté des spécialistes ?
Nous sommes une équipe de cinq personnes au sein de la FDJ, dans une démarche start-up : chef de projet, community manager, administrateur… Mais nous organisons les tournois en partenariat avec Webedia, un acteur expérimenté. Le e-sport, c’est du jeu, mais aussi un vrai show ! Que tous les joueurs soient les bienvenus. Quel que soit leur jeu fétiche, quel que soit leur niveau.
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